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A Night at the Roxbury "What is Love"
Acteur protéiforme, Carrey a créé certains des personnages les plus extrêmes du cinéma contemporain et signé de mémorables compositions dramatiques dans The Truman Show (1998) de Peter Weir et Man on the Moon (1999) de Milos Forman. Véritable homme élastique, Jim Carrey fait rire depuis sa plus tendre enfance. De succès en succès, il a connu une ascension météorique, passant rapidement des productions de seconde zone à une carrière de premier plan. Et tout ça grâce à trois films, tous sortis en 1994, qui firent de lui une vedette instantanée à la grandeur de la planète. Qui a dit que les grimaces ne payaient pas?
Aîné d'une famille de quatre enfants, il est un enfant sage -- ce qu'il est difficile de croire aujourd'hui -- qui aime dessiner. À l'âge de sept ans, il découvre ses talents de comique et s'exerce à faire des grimaces devant son miroir. Confiant en ses capacités, il se produit dans de petits spectacles qu'il présente aux élèves de sa classe.
Lorsque Jim n'a que 15 ans, son père, qui réalise le potentiel de son fils, commence à le produire dans des spectacles de cabaret à Toronto. C'est le succès immédiat. Malheureusement, ce succès n'est pas suffisant pour permettre à Jim Carrey de vivre de son art. À 16 ans, il rejoint son père à l'usine de pneus où celui-ci travaille tout en continuant à monter sur scène. Le succès va en grandissant et il quitte l'usine pour effectuer des tournées à travers le Canada.
En 1981, il s'installe à Los Angeles avec mille dollars en poche. Il se trouve rapidement du travail et devient l'une des principales attractions du Comedy Store, un cabaret qui produit des spectacles de comédie. Son succès ne cesse de grandir et il devient la vedette américaine de nombreux spectacles de comiques américains dans les casinos de Las Vegas. En 1982, Rodney Dangerfield l'invite à être sa vedette américaine pour une nouvelle tournée d'Amérique.
Sa carrière cinématographique débute, sans grands éclats, en 1982. Mais en 1986, le vent commence à tourner alors qu'il se retrouve à l'affiche de Peggy Sue s'est mariée de Francis Ford Coppola. Il enchaîne dès lors une longue série de petits rôles : The Dead Pool (1988), Pink Cadillac (1989), The Itsy Bitsy Spider (1992)... En 1991, il est l'hôte de sa propre émission intitulée Jim Carrey's Unnatural Act, qui remporte un grand succès auprès de la critique. En 1992, il est également à l'affiche du film pour la télévision Doing Time on Marple Drive, qui sera de la course pour de nombreux prix Emmy. Tout va pour le mieux pour Jim Carrey, mais le meilleur est à venir.
1994 sera l'année qui le fera connaître de la planète cinéma toute entière. Trois films, trois succès. The Mask, qui lancera également la carrière de Cameron Diaz, où l'homme élastique éblouit la planète et se mérite une nomination aux Golden Globes. Mais surtout Ace Ventura: Pet Detective, co-scénarisé avec Tom Shadyac, qui réalise aussi le film, qui sera un immense succès de foule. Jim Carrey vient de décrocher le gros lot et plus rien ne semble pouvoir l'arrêter. 1994 verra la sortie d'un troisième film, La Cloche et l'Idiot qui connaîtra également une belle carrière en salles. L'année se termine en beauté avec le titre de comique de l'année remis par les exploitants américains de salles. Titre fort mérité puisque les trois films de Jim Carrey en 1994 ont tous franchi le cap des 100 millions de dollars de recette.
Il enchaîne dès lors une longue série de films s'inspirant de ses facéties et des ses contorsions. Avec le temps le public, mais surtout les critiques, se lassent de ses mimiques. Il atteindra le fond du baril avec le très décevant Le Gars du câble. Après le succès mitigé de Menteur, menteur, Jim Carrey change de registre. Il s'offre un rôle plus dramatique dans Le Show Truman. Le passage est réussi et Jim Carrey voit son talent reconnu. Sa performance lui mérite même le Golden Globe du meilleur acteur. Il récidive l'année d'après en remportant un second Golden Globe.
Ses films, dont la plupart ont franchi la barre des 100 millions de dollars sur le seul marché nord-américain, ont valu à l'inimitable Carrey le Golden Globe pour The Truman Show (1998) et Man on the Moon (1999) ; le Blockbuster Entertainment Award pour Ace Ventura, détective chiens & chats (Ace Ventura: Pet Detective) (1993) et Menteur, menteur (Liar Liar) (1996) ; le MTV Movie Award pour Dumb and Dumber (1994) , Ace Ventura en Afrique (Ace Ventura: When Nature Calls) (1995) Disjoncté (The Cable Guy) (1996) , Menteur, menteur (Liar Liar) (1996) et The Truman Show (1998) ; le titre de Male Star of the Year à la Convention ShoWest 2000.
Ressources Pertinentes
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Vidéo Publiée par Fabrice Retailleau Copywriter / Concepteur Multimédia @ 10:12
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